Kamiikaz3 Moi, une tête connue ?
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| Sujet: Encore et toujours la même routine. Ven 19 Déc - 8:45 | |
| Je sais même pas comment qualifier ça. Juste un petit texte, je sais pas, ça m'a comme pris l'envie d'écrire d'un coup, puis j'ai été inspirée pour ça. Je poste ici seulement pour avoir votre avis. Mon style d'écriture laisse un peu à désirer, ces temps-ci j'écris beaucoup plus comme je parle donc de revenir à du bon français, c'est un peu difficile. Mais j'ai fait un effort. Aussi, il y a certains trucs pas très clairs, je sais seulement je n'avais aucune idée de comment mieux expliquer tout en restant dans le thème, so si vous n'avez pas pigé un truc, posez vos questions. Je veux des critiques, des vraies. On s'en fout de me faire plaisir ou pas, tout ce que je veux, c'est savoir ce que vous pensez de ça.
Inspiré de certains événements de ma vie. Avec quelques éléments inventés, puis surtout dramatisé mais la base, je l'ai vécu pour de vrai. En tout cas, je tenais juste à le dire (: «Bottes aux pieds, j'avance. Lentement, pour éviter une quelquonque chute due à la glace qui orne les routes par cette saison ô combien détestée qu'est l'hiver. Je porte un slim rouge, parce que m'habiller comme eux est le seul moyen que j'aie trouvé de me faire un minimum accepter dans cette jungle que l'on appelle école. Jungle remplie de singes identiques & superficiels. Où le moindre animal différent de ces macacs est considéré comme anormal et ne mérite pas ne serait-ce qu'un regard. Il est huit heures, selon ce cher petit appareil électronique tant idolâtré des adolescents, mon iPod. Un grand machin jaune et noir à quatre roues s'approche et ouvre ses portes devant mes yeux. Un vieux barbu assis confortablement dans son grand trône me fixe. Ce barbu, il a l'air de tout sauf sympathique et son plus grand plaisir dans la vie ( excepté de porter le même chandail plus de trois semaines de suite sans le laver ... ) est de rouler comme un fou et doubler, voire même tripler, les limites de vitesse sans jamais se faire attraper par les gentils monsieurs en uniforme qui adorent donner des tickets. Il voit très bien que j'ai autant envie de monter dans cet engin que de me faire épiler tous les poils du nez un par un en avalant des oeufs crus. Et ça lui fait plaisir. Vraiment. Une fois les trois marches montées, je m'installe. Dans un banc plus dur que de la roche, évidemment. Seule en avant, alors que les autres « babouins » sont assis au fond. Tout le monde le sait, c'est tellement plus '' chill '' de s'assoir en arrière. Pourtant, ce moment, c'est le plus heureux de toute ma journée. Une seule heure où je peux simplement me perdre dans mes pensées et oublier tout ce monde d'idiots. Des écouteurs enfonçés dans les oreilles, le volume au maximum, je savoure mon moment de paix. Puis BAM, je me retrouve finalement dans cette immense jungle. Je marche. Toujours lentement, cette fois seulement pour retarder ce moment. Ce moment où, en me rendant à mon casier, je devrai encore une fois passer devant lui. Ce moment où il fera exprès d'embrasser la « nouvelle », évidemment parfaitement conscient de ma présence. Chaque jour, j'affronte cette vision. Et pourtant, malgré tout ce que l'on peut dire, le temps n'a jamais guéri ces blessures. Précisément trois semaines. Trois semaines que je vis dans cet routine infernale. Un véritable torture. Et tout ça à cause d'un simple coup de fil. Deux simples petits mots. Une conversation qui à duré tout au plus trente secondes. Mais ces quelques secondes ont suffit à tout gâcher. Je l'avais bien cherché. Je lui ai fait confiance alors que j'avais toutes les raisons du monde de ne pas le faire. Pourtant, c'est fou ce que l'on peut être prêt à croire lorsque l'on se sent seul ... Finalement, j'arrive devant la porte de tôle rectangulaire qui contient tous ces cahiers et ces livres. Porte qui est fermé par un cadenas. O8-1O-O8. Juste tourner ces chiffres, ça me fend le coeur. Le huit octobre deux mille huit ( soit le 8/10/8 ). Impossible d'oublier cette date. Encore à cause de lui. Cette journée-là, j'ai enfin senti que je pouvais être comme les autres. Ou qu'au moins, il existait quelques rares personnes dans cette école qui étaient capable de voir plus loin que la marque d'un teeshirt. Il faut bien croire que je m'étais trompée. Revenons à ce fameux cadenas. Le jour suivant ce huit octobre, j'ai passé des heures à faire tous les magasins avec lui pour trouver un de ces petits objets en métal comportant cette combinaison. C'était notre signe à nous. Bien sûr, je pourrai simplement changer de cadenas. Mais j'aurais l'impression de faire un trait sur la seule époque de ma vie où j'ai été réellement heureuse. Ce serait renier mon passé, et je ne veux pas le faire. Donc je continue à souffrir, jours après jours ... C'est ma vie, ma routine. » | |
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