Confusions Spirituelles
C'est plutôt simple.
Ici je vous laisserai lire mes textes.
Je vous l'accorde, ils ne sont pas vraiment joyeux, mais bon.
Je vous demanderai juste de me demander si jamais vous voulez les mettre sur votre blog ou quoi, et bien sûr de mettre un lien vers le mien (qui est dans mon profil).
Des confusions d'esprit. Des textes sans réel sens.
Je me met plus ou moins à nue.
Je laisse mon esprit s'évader.
Bonne lecture.
Quel doux égoïsme qu'est la solitude. J’écrirai la solitude qui s’empare de moi les jours sans joie. Celle que je cherche, celle que j’accepte à bras ouverts. J’écrirai une solitude choisie, une solitude que les autres ne comprennent pas. Cette solitude que je désire pour pleurer, celle que j’appelle quand je pense trop fort à toi. Tu sais, cette solitude dans laquelle on s’enferme quand plus rien ne va. Mais cette même solitude de laquelle on veut être sortit. Celle qui nous fait peur, peur que la vie nous rattrape, peur que personne ne soit là pour nous tendre la main. Cette solitude dans laquelle on se perd toujours un peu plus, celle qui est à la fois notre amie et notre ennemie. Cette solitude qui nous forme une carapace. Celle qui fait apparaître ces faux sourires, qui nous fait penser un instant qu’on est fort et celle qui fait croire aux autres que tout va bien.
Je n’écrirai pas la solitude de ceux qui ne l’ont pas choisie, et même, je n’écrirai pas la solitude des autres. Parce que chacun en écrivant sa solitude peut trouver l’infime espoir de s’en sortir. Parce que chacun y verra une chance d’être lu et d’être aidé. Tout le monde au plus profond de soi veut échapper à sa solitude. Et même quand on s’y enfonce, c’est par espoir que quelqu’un soit là pour nous tendre la main.
Quel égoïsme qu’est la solitude. Plaisir égoïste d’une personne en détresse. Quel égoïsme que d’espérer attirer l’attention des autre, être aimé. Quel égoïsme que de s’enfermer ainsi.
J’écrirai cette solitude, ma solitude, poussée par un égoïste espoir que tu puisses me tendre la main.
Accro anéantie, que dire de plus ?« Avec le temps on aime plus » Est-ce bien vrai ça ? Je ne pense pas. Avec un nouvel amour, du dégoût, les larmes ou le sang c'est possible mais le temps ne peut pas grand chose. Peut-être qu'il peut faire oublier la douleur mais pas l'effacer, jouer avec les coeurs mais pas les réparer, prendre des vies mais pas les rendres. Le temps réouvre les plaies, éloigne les gens. Il nous fait réaliser que nos rêves ne seront jamais exaussés, qu'on vit pour mourir, que notre existance est inutile. Le temps passe trop vite, il nous fait oublier les meilleures choses, il me rend faible, il me rend malade, il me perd. Je m'accroche et j'en déprime trop, j'aime trop,je me contrôle pas. Ou plus. Je me réveille chaque matin en me demandant pourquoi. Pourquoi je continue à avancer, pourquoi je continue à pleurer, pourquoi je continue à sourire, pourquoi je continue. Des questions sans réponses. Des réponses auxquelles on a pas de questions. Je me perd. Je me relève. Je tombe. Je fuis. Je sourie. Je me cache. Je reste en vie. Je pleurs. Mon esprit s'évade, mon stylo me guide, les sentiments vibrent dans mon corps, mes phrases ne veulent plus rien dire, elles ne sont que l'expression de mes pensés perdues. Mon coeur dicte à mon esprit mes sentiments douloureux.
Et j'en crève.Je laisserai mes doigts effleurer ta peau si douce, ton corps si parfait. J’apprendrai chacune de tes formes jusqu’à les encrer dans mon coeur, dans ma mémoire. Je mordrai la peau de ton cou, la lécherai, l’embrasserai. J’aurai ton corps pour moi seul, je le parcourrai sans cesse. Mes ongles pénétreraient ta peau si tendre. Ton souffle mourrait contre mon visage, ton corps frissonnerait sous mes caresses. Nos corps réunis je t’embrasserai. Nos corps réunis je te découvrirai. Mais tu n’es pas là.
Et j’en crève de ne pas te voir. Et j’en crève de ne pas pouvoir te toucher.
Si vous saviez comme je me hais quand je suis comme ça. Misanthrope à mes heures perdues. Je ne veux plus être une fille. Je ne veux plus être française ni même européenne. J'aimerai même ne plus être humaine. Je me surprend à espérer la mort de certainnes personnes. Des noms ? Moi-même je ne crois pas savoir. Non, j'espère juste en voir quelques uns mourir. J'abandonne mon esprit. J'abandonne mon enveloppe de fifille en crise d'adolescence. Si seulement je pouvais vraiment le faire. Je suis juste à la recherche de mon identité. Je suis juste perdue. Mais si au moins vous vouliez le comprendre.
J'veux pas un garçon facile. J'veux un garçon fragile.
Je serais un garçon. Je serai androgyne. Je me tairais pour que vous me laissiez tranquille. J'attirerai peut-être votre regard. Je vous renverrez balader. Je serais misanthrope pour mon plus grand bien. Ou pas. Je jouerai bien de la guitare. Et de quelques autres instruments aussi. Je serais japonais. Je serais fin. J'aurais les yeux bridés. Je serais différent. Peut-être trop à votre goût.
C'est tellement beau de rêver.
« Va-t'en, cours au loin, je ne serais que tristesse. »Je veux te sentir contre moi, sentir nos deux peaux collées. Je veux entendre ta voix, tes murmures mourant à mon oreille. Je veux frissonner au passage de tes doigts, sous tes douces caresses. Je veux sentir tes lèvres contre les miennes, les sentir descendre dans mon cou. Je veux ne faire plus qu'un avec toi, t'entendre murmurer mon prénom. Je veux te sentir, nous sentir. Tes caresses me tortureraient, ton souffle me chatouillerait, ton odeur m'apaiserait et ta voix me transporterait.
« On ne récolte pas toujours les rêves qu'on a semés. »
Laisse-moi me glisser sous les draps, me blottir contre toi. Laisse-moi caresser tes mains, entremêler mes doigts aux tiens. Laisse-moi faire mourir mon souffle contre ton cou, contre ton visage. Laisse-moi poser mes lèvres contre les tiennes, aller à la rencontre de ta langue. Laisse-moi coller mon corps au tient, sentir ta peau contre la mienne. Laisse-moi te glisser quelques mots doux à ton oreille, te regarder rougir. Laisse-moi rêver, espérer encore un peu.
J'écris à mes heures perdue ce que mon coeur dicte à mon esprit instable.Une touche de mélancolie mélangée à une joyeuse déprime. Des souvenirs en grand nombre et des rêves un peu trop réalistes à mon goût. La guitare qui vibre contre mon corps frissonant et mon âme qui se transfère dans l'instrument. Je me sens mourir et renaître à la fois. Mon esprit s'évade, cet esprit dérangé, instable et meurtrit. Tout s'enfuit sur le papier, je ne contrôle plus rien. Tout est si flou mais si clair à la fois. La musique crie et j'implose. Le trop plein de sentiments et d'émotions se laisse aller à la pointe de mon stylo. Plus rien n'importe, plus rien n'a de sens. Mon esprit tordu s'exprime, la musique me sert de voix, la guitare parle à ma place. Les évasions de mon esprit lui ressemblent, elles sont incompréhensibles et idiotes, elles sont tristes et souriantes. Jour ou nuit je ne sais plus, le cahos c'est installé. En finir ou continuer, tout recommencer. La folie me consume, je m'envole peu à peu en fummée. Un délicat parfum, le froid. Je passe de l'hiver à l'été en une fraction de seconde. Tout n'est que bruit autour de moi. Mon esprit a quitté mon corps, le laissant mort le temps d'une nuit. Plus aucun sentiment ni émotion ne m'atteind l'espace d'un temps calme, d'une trève avec la mort.
(Texte sans titre)Je me détruit à coups de toi. Mais je ne peux cesser de te sourire. Je souffre, tu sais. Pourtant toi tu me rends heureuse. Mon coeur est un peu plus transperçé à chaque fois. Mais tu me permets de vivre encore. Je veux pleurer, crier. Mais je suis apaisée quand tu me parles. Je n'arrive plus à réfléchir. Mais tu me fais tout oublier quand tu es là.
Tu me détruits et me fait vivre en même temps ...
L'ironie du sort, qu'on appelle ça ...
Je suis jalouse quand tu me parles d'elles. Je suis pitoyable de ne rien te dire. Je suis triste quand tu me dis que tu m'aimes. Je suis faible de me détruire ainsi.
Les joies de l'amour, hein.
Je me détruit à coups de toi ...
Tu me tueras de trop d'amour pour toi ...
Laisse-moi rêver de toi. Laisse-moi rêver de nous.Je veux bien me donner corps et âme, tant que c'est pour toi.
Je te veux. Laisse-moi découvrir ton corps. Laisse-moi découvrir ton coeur. Laisse-moi apprendre chacune de tes formes. Laisse-moi prendre toute la place dans ton coeur. Je te veux rien que pour moi. Laisse-moi être égoïste. Laisse-moi être jalouse. Laisse-moi être fière. Laisse-moi les dégoûter. Je veux te connaître par coeur. Laisse-moi goûter à tes lèvres. Laisse-moi effleurer ta peau. Laisse-moi embrasser ton cou. Laisse-moi m'imprégnier de ton odeur.
L'amour me fait vraiment dire des trucs cons.
Je ne suis rien. Laisse-moi devenir tout. Laisse-moi devenir tienne. Laisse-moi avoir l'impression d'être importante à tes yeux. Laisse-moi espérer encore un peu. Je ne demande pas grand chose. Laisse-moi te voir sourire. Laisse-moi te voir heureuse. Laisse-moi te demander rien qu'un peu de tendresse. Laisse-moi être heureuse ainsi.
Continue à me dire que tu m'aimes, même par pure amitié !J'aime quand tu me dis que tu m'aimes ...
J'aime tout chez elle. Tout ce que je connais. Son visage. Ses lèvres. Ses yeux. Ses cheveux. Son look. Sa voix. Son humour. Sa passion pour la musique. Ses goûts musicaux.
Je ne peux qu'être jalouse, et j'en crève ...
Elle est belle. Elle est drôle. Je me sens comme invisible à côté d'elle, fade. J'ai peur qu'elle trouve quelqu'un d'autre. Elle habite trop loin. Je ne l'ai pas encore vue en vrai.
Aime moi comme je t'aime ...
Ca partira avec les larmes. Ou avec le sang.Il pleure ? Non, ce n'est pas vrai. Regardez ces larmes ! Non, elles viennent toutes seules, je ne pleure pas. Pourquoi il est comme ça ? Je ne pleure pas. Venez voir, il pleure ! Non, non, ne me regardez pas ! Il va mal ? Je vais très bien, laissez moi. Vous pensez qu'on doit aller le voir ? Laissez moi, partez, partez ! Ce serait mieux d'essayer de le consoler, non ? Je ne veux pas qu'on m'aide, je ne veux pas de votre pitié, laissez moi. Vous pensez que c'est pour quoi qu'il pleure ? Laissez moi partir, laissez moi seul !
Les larmes coulent tel de petites billes transparentes roulant sur ses joues. Ne vous méprenez pas, il est juste bon comédien. Ignorez-le, ses larmes sont artificielles. Oui, ces fines perles d'eau qui paraissent pourtant si réalistes ne sont pas vraies. Vous verez, il va partir ainsi et revenir avec le sourire aux lèvres. Il ne faut pas le regarder. Il veut juste se rendre intéressant. C'est souvent, il fait celui qui craque, il part en larmes et revient un peu plus tard avec un grand sourire. Ignorez-le. Ca y est, il s'en va. Vous verez son sourire tout à l'heure. Ignorez-le.
Il s'en va en courant, il s'isole. Et, tranquillement, avec une lenteur sans pareil et tout le soin possible. Il prend sa lame entre ses doigts fins. Frôlant la peau, il finit pas appuyer légèrement. Non, presque pas, à peine une caresse. La peau s'ouvre, le sang s'écoule. Doucement, les lettres se forment. Un sourire. Il est heureux. Il se sent vivre. Cette douleur n'est rien. Il sent son coeur battre. Son regard est vide. Trop vide peut-être. Mais il continue à sourire. Ses souvenirs reviennent. Tout défile devant ses yeux morts. Il ne sait plus voir la vie comme tout le monde. Pas une larme. Cet acte de désespoir ne le fait pas pleurer. La joie émane de lui. La peau continue à s’ouvrir en même temps qu’on voit apparaître les lettres sur son bras. Le liquide rouge coule abondement. Les mouchoirs et contons placés sous son bras se tâchent, absorbant tout ce rouge. Il ne veut pas mettre fin à ses jours. Juste se rappeler son amour perdu. Juste se rappeller sa solitude.
« Allez-y criez plus fort ! Vos cris seront ma mort ! »Laissez-moi souffrir en paix. Malgré ce que l’on peut voir, au fond je suis seul. Toujours seul. Ces sourires, ces rires, vous y croyez si bien. C’est si simple. J’aimerai ne plus vous laisser entendre ma voix. Je voudrai sceller mes cordes vocales. C’est simple à dire mais pourtant. Devenir misanthrope – ne serais-ce qu’un moment – me ferait le plus grand bien. Je crois. Je ne vous supporte plus – ou vous suis totalement indifférent – excepté trois ou quatre, seulement. Mais vous ne voyez rien. Ou ne voulez rien voir ? Je ne sais pas trop, en tout cas j’encaisse. Je ne dis rien. Je veux m’enfermer. Je ne veux plus vous voir. Je veux juste écouter de la musique, simplement. Je ne pleurerai pas. Je ne crois pas. Je veux tout arrêter. Je veux tout jeter. Vivre d’amour et d’eau fraîche. Tu sais, moi j’ai cessé de croire à tout ça. Je ne vous aime pas. Vous ne connaissez rien de moi.