| | La crise gouvernementale (Belgique) | |
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Saturday Modératrice * Ne lutte pas contre le pouvoir xD
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| Sujet: La crise gouvernementale (Belgique) Sam 24 Avr - 12:06 | |
| Coucou les filles. Alors, je ne sais pas si vous êtes au courant, mais le gouvernement belge a, une fois de plus, posté sa démission auprès du Roi. Quelles sont vos impressions ? Alexander De Croo avait raison de sortir ou il fait tout foiré ? Que pensez-vous également de la scission de BHV ? A votre avis, est-ce que toutes ces négociations sont bien utiles ?
Un sujet assez sérieux, pour une fois. On parle politique. Pour celles qui ne savent pas ce qu'est BHV (Bruxelles - Halle - Vilvorde), c'est un arrondissement autour de Bruxelles (bilingue Néerlandais/Français) qui est sur le territoire flamand (unilingue Néerlandais) mais où la population est majoritairement francophone. Pour le moment, les habitants de ces "communes à facilité" peuvent voter pour néerlandophones ou francophones, ou encore se faire juger la langue de leur choix. Le désir de nos politiciens flamands est de "récupérer" ce territoire (Halle Vilvorde, donc) et "d'interdire", d'une certaine façon, les francophones. Pour cela, ils ont par exemple interdit à un francophone d'acheter une maison sur le territoire flamand si celui-ci ne parlait pas le néerlandais.
En gros, les néerlandophones veulent leur petit territoire à eux et, d'une certaine manière, que la Belgique se scindent distinctement en trois parties : la Wallonie, Bruxelles Capitale et la Flandre.
Pour l'instant, les politiciens néerlandophones ont quitté le gouvernement (ce qui a poussé le premier ministre Yves Leterme a rendre la démission du Gouvernement Leterme, par obligation) et rejettent la faute sur les politiciens francophones qui, selon eux, ne font pas d'effort pour tomber d'accord. Sauf que, et c'est légitime à mon sens, les francophones n'ont pas envie de devoir rester strictement en Wallonie ou à Bruxelles. On est censé représenter un pays qui clame "L'union fait la force". Bref, c'est raté.
J'ai essayé d'expliquer comme j'ai pu la situation pour que les non-Belges puissent également réagir et donner leur avis.
En attendant, les habitants de la Belgique continuent à vouloir une Belgique unie, à l'instar de nos représentants. Je pense que ça conduira inexorablement à une coupure, que ce soit officiel (avec un rattachement à la France et à la Hollande, mais alors, que faire de Bruxelles ?) ou pas.
Bref, qu'en pensez-vous ?
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| | | Loupiote Comment ça tu m'connais pas ?!
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| Sujet: Re: La crise gouvernementale (Belgique) Sam 24 Avr - 20:28 | |
| Lorsqu'il y a peu, Jean-Luc Dehaene avait démissionné de son poste de médiateur, je m'étais sincèrement demandé si les politiciens belges étaient ou non des gosses de trois ans. Je m'explique : la mission de Jean-Luc Dehaene était de formuler une proposition afin d'ouvrir le débat sur BHV. En un sens, il a rempli cette mission, puisqu'après avoir écouté les différents partis, il a effectivement rédigé des propositions de loi. Il a essayé de combiner des avis diamétralement opposés, il a dit gris quand l'un disait noir et l'autre blanc, ce qui doit probablement être une bonne solution. Mais ça n'a rien changé, les deux parties sont restées sur leur position.
Autrement dit, personne ne veut faire de concession. Vous voulez la scission de BHV ? Pourquoi pas, mais on rattache les communes à facilité à Bruxelles, ce qui ôterait de plus les problèmes genre circulaire Peeters et je ne sais pas quoi d'autre. (Exemple de concession, je ne suis pas politicienne)
Après BHV, c'est quoi ? Un bout de territoire, qui, fondamentalement, ne change pas grand chose à la choucroute. Sauf que c'est excessivement symbolique, c'est un peu une "victoire" des Flamands en quelque sorte, si on scinde BHV. Personnellement, je trouve ça ridicule. Je suis en quelque sorte wallonne (et manque donc probablement d'objectivité -même si en Wallonie on me dit que je suis bruxelloise, et à Bruxelles que je suis wallonne ahem), mais y'a qu'en Wallonie et en Flandre qu'on fait de ce truc un immense problème. Je crois qu'à Bruxelles on s'en fout un peu, à Bruxelles tu te fais pas tuer si tu parles français ou flamand.
Cette situation m'énerve un peu. Je suis belge, et à ce titre, je me sens dans mon pays à Ostende, à Huy et à Bruxelles. Alors merde quoi. Oui, tu sais toujours quand tu rentres en Flandre, ça devient propre, strict et moche et t'as plus de chances d'avoir une amende qu'en Wallonie. Oui, y'a des différences. Après dire que la Flandre c'est mieux ou c'est pire, non ! T'es en Belgique, t'as trois langues nationales, tu parles celle que tu veux dans le territoire, tu parles même turc, espagnol, indonésien, tout ce que tu veux si ça te chante, c'est un droit. Tu te fais juger dans une des trois langues, c'est un droit aussi me semble-t-il. Alors mince, qu'on arrête de se crêper le chignon (et l'économie fluctue aussi. c'est pas parce que t'es au top maintenant que t'y seras encore demain), qu'on soit un PAYS et non trois régions, et que les politiciens arrêtent de faire de la politique, mais qu'ils usent plutôt de bon sens plutôt que de beaux mots, et ça ira peut-être déjà moins mal.
(Réunification Flandre - Pays-Bas, je n'y crois pas. Pas plus que Wallonie - France. Puis il faut comprendre que Bruxelles est la capitale de l'Europe, c'est pas non plus de la gnognotte, et aucune des régions ne sait survivre réellement sans la capitale je pense) | |
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| Sujet: Re: La crise gouvernementale (Belgique) Lun 26 Avr - 17:06 | |
| Pour les françaises, voici un article paru dans le journal Libération qui vous éclairera un peu sur la situation. :)) - Spoiler:
"Imaginez que de l'autre côté du périphérique parisien, l'on parle flamand et qu'à Boulogne-Billancourt, qui compterait 80% de Fancophones, il serait interdit à ces derniers de parler le français au conseil municipal, sous peine de poursuites.
Imaginez que les Francophones de Boulogne n'auraient le droit d'aller dans une école francophone de Boulogne qu'en maternelle et en primaire. Que ces écoles seraient gérées par le gouvernement des Flamands, et qu'il serait interdit au maire, sous peine de suspension, d'adresser la parole à un instituteur francophone en... français (sauf hors du cercle professionnel).
Imaginez que les Flamands y auraient coupé Arte, FR3 et TF1 au profit de chaînes anglophones. Imaginez qu'il y serait interdit d'envoyer des convocations électorales en français aux Francophones, sous peine de suspension. Et que l'on appellerait Boulogne-Billancourt une «commune à facilités». C'est cela, la question linguistique en Belgique aujourd'hui. Ah oui. Imaginez enfin que les Francophones aux droits si limités seraient installés là depuis deux, trois, quatre ou cinq générations. De vrais immigrés, en quelque sorte. Mais dans leur propre pays.Oiges nous donne un bel exposé, où le mot «racisme» apparaît plusieurs fois. Il s'agirait du racisme des Francophones envers les Flamands. C'est étrange, parce que les seuls Flamands qui font état de ce racisme habitent... en Flandre.
Je n'ai jamais entendu un Flamand habitant la Wallonie se plaindre d'une telle chose. C'est étrange, parce que les Francophones ont été sortis de Flandre (notamment de l'Université de Louvain) sous le slogan «Walen Buiten», que l'on trouve aujourd'hui encore sur beaucoup de murs en Flandre.
C'est étrange, parce qu'en réponse à cela, j'ai lu, pour la première fois, le tag «Flamands dehors» voici un mois, sur le parlement flamand, situé à Bruxelles, à 85% francophone, mais capitale de la Flandre. Un tag, aussitôt effacé par un ouvrier flamand. Les tags «Wallons dehors» ne sont, eux, presque jamais effacés. Efficacité avant tout. Quant aux panneaux «Là où les Flamands sont chez eux» qui ornent l'entrée de plusieurs communes flamandes, quelquefois même des ponts entiers, et ce, sur les ordres de l'autorité locale, il ne sont pas racistes. C'est une simple précision.
Vous sortez du périph pour aller à Asnières, et à la sortie, on vous assène «Asnières, là où les Flamands sont chez eux». Et ce n'est pas raciste. Ensuite, sur un blog, on vous dit : vous, les Francophones, vous êtes des racistes. Ce n'est pas du surréalisme belge, c'est tout simplement la vision flamande d'aujourd'hui, et c'est tout simplement atterrant.Raciste, le wallon?C'est bizarre, parce que le site Wallonie.be existe en 6 langues, alors que le site Flandres.be n'existe qu'en néerlandais et en... anglais. SI on veut la version francophone, on tombe sur une page qui dit que c'est en construction, et qu'en attendant, on doit aller sur l'une des deux autres versions.C'est même très bizarre, parce que pour qui parle couramment le néerlandais (ce qui est mon cas), il y a sur le site Vlaanderen.be tout un chapitre qui explique aux habitants de Flandre quand ils ont le droit (ou pas) de parler une autre langue que le néerlandais, alors que sur le site wallon, rien de tel.
Pourtant, il y a des communes à facilités en Wallonie aussi, et là, il n'y a pas de loi antiflamands.C'est même terriblement bizarre, quand on sait que l'extrême-droite, ouvertement raciste, est le premier parti au gouvernement flamand, que celui-ci assimile les francophones aux «autres allochtones» : paresseux, profiteurs, étrangers. Alors qu'en Francophonie, le FN doit se contenter d'un siège, obtenu tout juste.Bien sûr, il y a l'histoire. Bien sûr, il y a cent ans de domination francophone, mais cette discrimination tenait avant tout de la ségrégation de classe : ces Francophones qui ont brimé les Flamands étaient en réalité des bourgeois et des nobles... flamands.
La preuve? Ils portaient des noms flamands. N'allez pas me dire que Woeste ou Van de Berghe sont des noms français!Bien sûr, les Wallons ont eu un sort plus confortable que les Flamands pendant la grande guerre... c'est dans une langue proche de leur dialecte qu'on leur expliquait comment se faire charcuter sur le champ de bataille. Alors que les Flamands sont morts pour n'avoir pas compris les ordres. Tout de même, après 3 ou 4 ans de guerre, on peut supposer que la plupart d'entre eux étaient suffisamment intelligents pour comprendre le français? Mais plus sérieusement, oui, il faut le reconnaître, impérativement : il y a eu de graves injustices envers les soldats flamands pendant la grande guerre, comme avec les Bretons bretonnants, les Germanophones ou les Corses en France, comme avec les Harkis plus tard, comme avec les tirailleurs sénégalais. Et évidemment, les épitaphes en français pour des soldats flamands étaient une infamie.Mais c'était en 1914.De 1940 à 1945, bien des nationalistes flamands se sont associés aux nazis pour défendre leur «cause» (alors que depuis 1930, il y avait des bataillons flamands et des bataillons francophones).
Bien des Francophones sont morts en stalag ou sous la torture de ces gens. De cela, les Flamands ne vous parleront jamais. Pire : très récemment, le patron de la NVA (nationaliste de droite non extrémiste), Bart De Wever a cru nécessaire de faire un tout petit peu de révisionisme en critiquant les excuses que le maire d'Anvers venait de faire aux Juifs pour les exactions de sa police, de 1940 à 1945. (Bart de Wever s'en est excusé en petit comité devant les Juifs d'Anvers, mais a «oublié», comme il l'avait promis, de diffuser ces excuses dans la presse, suite à quoi les Juifs d'Anvers, très modérés, ont dit refuser ces excuses si privées.)L'histoire n'est pas simple. L'histoire de Belgique moins encore. Alors revenons à l'actualité : il y a quelques signes qui ne devraient tromper personne, et qui sont autant de signaux d'alarme que l'ambiance complexe du pays et le double langage de certains rendent presque imperceptibles, au point qu'aucune presse ne les relève.
Il y a de quoi s'alarmer.Oui : s'alarmer ! Quand tous les partis flamands, socialistes inclus votent, avec les néo-nazis antifrancophones du Vlaams Belang, un projet de loi visant à supprimer la possibilité pour les Francophones de «Boulogne» ou d' «Asnières» d'être jugés dans leur langue ou de voter pour des partis francophones - eux qui sont installés là depuis quelquefois quatre ou cinq générations. (je précise toutefoisque les verts flamands se sont abstenus... mais n'ont pas voté contre) S'alarmer, quand les sociaux-chrétiens applaudissent avec les néo-nazis, se félicitent ensemble, pour le bon tour qu'ils ont joué aux Francophones. Ce n'est pas Sarkozy serrant la main de Le Pen, non. En Belgique, c'est carrément Bayrou qui danse la gigue avec Mégret ou Golnisch.S'alarmer! Quand le Vlaams Belang, toujours lui, veut mettre une loi à l'agenda de la chambre. Cette loi exige la séparation immédiate du pays. Le préambule de 30 pages est une véritable diatribe antifrancophone.
Dans tout pays occidental, tous les partis démocrates voteraient contre. En Belgique, non : même des chrétiens démocrates flamands, des libéraux flamands, des indépendantistes démocrates flamands se croient obligés, en pleine négociation gouvernementale avec les Francophones, de s'abstenir, plutôt que de se lever d'une voix contre l'extrême-droite. On vous expliquera que la démocratie, en Flandre, c'est de laisser libre cours à l'expression des idées fascistes (et authentiquement fascistes) de l'extême-droite au nom de la liberté d'expression. Ce sont ces mêmes partis qui, interrogés par une presse étrangère, affirment haut et fort qu'ils sont absolument contre une éventuelle séparation du pays.S'alarmer, donc, quand la complaisance envers les idées du parti néo-nazi le plus puissant d'Europe (qui n'est rien de moins que le premier parti au parlement flamand...) a inondé les cénacles et la presse. Non pas par peur de leur violence, mais par peur de l'opinion publique.
S'alarmer quand un membre de ce parti diffuse sur son site la liste des «Mauvais Flamands», soit celle des signataires d'une pétition pour la solidarité entre les deux communautés, nom, prénom, adresse.Celui qui a connu Vichy devrait, à la lecture de cette dernière phrase, commencer à trembler. Mais bien sûr, c'est du passé, tout ça!Noir tableau que celui que je dresse là? Oui, noir, à dessein, ET par la force des choses. Mais ce sont des faits que je reprends ci-dessus, pas des discours, des simples faits, vérifiables, précis.Autre fait : en 1999, le Parlement flamand a voté une série de lois qui définissaint l'avenir de la Belgique. Ceci devrait convaincre : 60% de la population a décidé de l'avenir de 100% de la population, sans consulter les 40% restants. C'est comme si les Suisses allemands décidaient de tout et imposaient ensuite leurs décrets aux Suisses francophones.Pardon, ce n'est pas «comme si», c'est «exactement comme si».Aujourd'hui, les représentants de ce parlement «négocient» avec les francophones pour faire passer leurs décrets unilatéraux, qui comprennent notamment la scission de la sécurité sociale. Et pour mieux faire «accepter» ces idées, ils expliquent à qui veut l'entendre (et l'écrire) que c'est à l'avantage des francophones, que ceux d'entre ces derniers qui disent «non» les «humilient» (c'est le terme exact utilisé par Bart de Wever, président d'un des partis qui négocient le futur gouvernement avec les Francophones«.)
Ils disent aussi que le Francophone est un profiteur et que Bruxelles s'enrichit de l'argent flamand. Bruxelles? 85% de Francophones, un PIB par habitant proche du double de celui de la Flandre. La seule vraie région très riche du pays. A qui l'on ne rend qu'un quart des produits fiscaux qu'elle génère. Mais cela, on oubliera de vous le dire, parce que pour tous les partis flamands, Bruxelles, 1.200.000 personnes, dont un million de francophones, est la capitale de la... Flandre.
Ceux qui n'auront pas compris que la Flandre veut prendre tout ce qui l'intéresse et abandonner tout ce qui n'est pas assez riche pour elle sont aveugles. Ceux qui n'auront pas considéré le décalage entre l'électeur flamand, qui se dit modéré, Belgicain, non-séparatiste, et le même, qui a voté à 65% pour des partis ouvertement confédéralistes (qui voient la future Belgique comme l'association de deux états) et à 30% nationalistes purs et durs (dont 20% d'extrême-droite), ceux-là sont des utopistes.Mais le problème de l'extrême droite est soigneusement laissé de côté dans la presse flamande autant que dans la politique.
Mauvaise image. Oulah! La mauvaise image! Pourtant, en Flandre, c'est avéré, Le Pen fait mieux que Sarko. Et ça ne dérange personne.Tache d'huile : le journal le plus lu de Flandre n'utilise déjà plus le terme »Régions«, qui correspond à la définition légale (on peut penser que cela intéresse les journalistes). Elle utilise plus généralement le terme »états fédérés«, qui correspond à sa vision et à celle des partis. Or deux états fédérés sont bien deux états distincts.Une presse qui se détache à ce point de la sémantique nationale (belgicaine) ne fait plus du journalisme, elle fait du militantisme.J'ai bien dit »militantisme«, pas »propagande«. Je n'ai pas écrit »propagande«, parce que seuls 80% des journaux flamands en sont vraiment déjà là.Et pour cette dernière phrase, je reconnais que j'ai pêché : ce chiffre n'est pas vérifiable.
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| | | Lumos* Modératrice * Ne lutte pas contre le pouvoir xD
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| Sujet: Re: La crise gouvernementale (Belgique) Sam 1 Mai - 15:25 | |
| Je suis tout à fait d'accord, c'est purement symbolique. Ce qui rend la situation difficile à réfler, c'est que le problème est né il y a longtemps et s'est petit à petit ancré dans les esprits jusqu'à ce que ça explose. Les francophones ont choisi pendant des dizaines d'années de ne rien voir. Ils ont laissé l'enseignement des langues se dégrader et surtout les jeunes se démotiver face à l'apprentissage du néerlandais. Ils ont laissé les gens se persuader les uns les autres que c'était un apprentissage vain et/ou inutile. A côté de cela, beaucoup sont partis s'installer dans les communes à facilité. Ils se sont satisfaits de l'abondance de francophones dans celles-ci, en ont profité et fait comme s'ils ne remarquaient pas que pour les flamands, le statut particulier des communes à facilité était temporaire. Et un jour bien sûr, les flamands en ont eu marre et ça a explosé. Au lieu de régler les choses, on a remis le dossier BHV à plus tard, et on l'a docilement ignoré tant qu'il était au frigo. résultat : des ultimatums et toujours pas de solution, des positions encore plus marquées.
Pour ce qui est de la séparation de la Belgique, il faudrait de toute façon un certain temps pour que cela se fasse. Vu l'ampleur de la chose, ça devrait être voté conformément au dizaines de lois qui protègent le pays. De plus la question épineuse de Bruxelles ne se règlerait sûrement pas facilement. Et l'idée de rattacher la Wallonie à la France me fait rire. | |
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